Il aura fallut du temps…
Mais calquées sur le modèle anglo-saxon, les fondations font désormais partie du paysage de l’Enseignement supérieur en France.
Et ça marche !
Bien sûr, la levée de fonds est une activité encore récente. Mais elle peut déjà compenser la baisse des financements publics et permet de lancer des projets de recherche innovants, des programmes de formation, des bourses étudiantes et même des travaux de rénovation.
Tout l’enjeu est évidemment de présenter le bon projet. Celui qui fera mouche. Autant dire qu’une stratégie affinée et ciblée est encore une fois essentielle. Il faut savoir sélectionner des programmes précis au sein de sa structure et en adéquation avec la démarche du mécène pour les mettre en avant grâce à des personnes charismatiques.
Savoir développer une stratégie efficace
A ce jeu, les grandes écoles arrivent en tête. Peu de chiffres sont disponibles à ce sujet mais en 2014, les entreprises ont ainsi donné plus de 200 millions d’euros aux universités et grandes écoles. En 2015, la Fondation HEC par exemple, s’est vue verser 15 millions d’euros. En 2020, la collecte atteignait 20,3 millions d’euros. Celle de Centrale Paris était à varie de 6 à 8 millions d’euros par an . Et les trois structures collectrices de Polytechnique, un peu moins de 4 millions d’euros.
Du côté des universités, le fundraising, a pris davantage de temps entre tâtonnements et gestion interne souvent chaotique. Mais en tant qu’activité professionnalisée et organisée ça décolle enfin ! De véritables stratégies marketing y sont maintenant développées grâce à des moyens financiers de plus en plus importants.
Comme on dit, à chacun son métier !